حاشية العلامة الصفتي المالكي على الجواهر الزكية في حل ألفاظ العشماوية

Commentaires du Savant as̱-S̱aftī (1194 H.) sur l'Explication de l'épître "al-ʿAshmawiyyah" sur le fiqh malikite

حاشية للعلامة يوسف بن سعيد بن إسماعيل الصفتي المالكي الأزهري (تـ: 1194 هـ)

شرح للشيخ أحمد بن تركي اليماني المالكي (تـ: 992 هـ)

تحقيق ودراسة: أبو عمر أحمد مصطفى قاسم الطهطاوي

Commentaires du savant Yūsuf ibn Saʿīd ibn Ismāʿīl as̱-S̱aftī al-Mālikī (mort en 1194 H.)
Explication de shaykh Aẖmad ibn Turkī al-Yamānī al-Mālikī (mort en 992 H.)

Vérification et étude par: Muẖammad ibn Aẖmad Mus̱ṯafā aṯ-Ṯahṯāwī

Lorsque le savant ʿAbd al-Bārī ibn Aẖmad al-ʿAshmawī a composé sa « muqadimah » intitulé « Épītre al-ʿAshmawiyyah sur le fiqh malikite, il s’est limité au chapitre de la purification et de la prière. Puis est venu après lui le savant Ibn Turkī al-Mālikī qui l’a complété et y ajouté le chapitre de la zakāt et du hajj, il a ensuite écrit une explication qu’il a intitulé : « al-Jawāhir az-Zakiyyah fī H̱alli al-Fādh al-ʿAshmawiyyah ». Et enfin après eux le savant Yūsuf ibn Saʿīd ibn Ismāʿīl as̱-S̱aftī al-Mālikī al-Azharī (il était vivant au cours de l’année 1193 H.), il a entrepris d’écrire des commentaires sur cette explication et l’a nommé : « Hāshiyyah Saniyyah wa Taẖqīqāt Bahiyyah ʿalā as-Sharẖ al-Musamā bi-l-Jawāhir az-Zakiyyah fī H̱alli al-Fādh al-ʿAshmawiyyah », plus connu sous le nom de « Hāshiyyah as̱-S̱aftī ». Ces commentaires font partie des plus importantes annotations jurisprudentielles chez les malikites, ils renferment des nombreux enseignements et des détails nécessaires.
Ce qui caractérise les commentaires du savant as̱-S̱aftī, c’est qu’il a mentionné les avis de base du fiqh malikite en les ornant par des enseignements, des recherches et des annexes qu’il a puisés au cœur des ouvrages du rite malikite. Il y a également rappelé les preuves de chaque chapitre, les définitions linguistiques et terminologiques et la biographies des savants.
Les commentaires du savant as̱-S̱aftī ont eu une telle renommée qu’on a dit à leur propos que celui qui les lit peut se passer de mufti.